Du 05 octobre à mi-décembre 2020, je suis allée à la rencontre des parties prenantes de la construction de la ville, pour me faire connaître en tant que nouvel acteur de l’urbain. Si mon métier était clair pour les sachants, il l’était beaucoup moins pour les non-sachants.

Et pourtant, ces derniers, en tant qu’usagers, habitants, citoyens, sont des parties prenantes au même titre que les autres. Ce processus d’inclusion de l’humain dans les projets, un des axes de mon métier, est l’Accompagnement à la Maîtrise d’Usage (AMU).

Il existe autant de définitions et de missions d’AMU qu’il existe d’acteurs dans ce secteur. On trouve même des missions visant à amener les habitants à des comportements attendus pour le bon usage de leur environnement…

Dans une approche durable, qui place la gouvernance au même plan que les 3 piliers historiques (écologie, économie et social), cette approche pour le moins très descendante m’a interpellée…

Faire la ville est une réalité très concrète et les gens qui l’habitent le sont tout autant. Comment insuffler les attentes et les besoins des usagers au cœur des projets immobiliers, s’ils ne sont pas conscients de l’importance de leur rôle dans le processus ?

Comment « faire avec » les habitants, afin qu’ils soient des citoyens impliqués, encapacités ? Comment faire pour que la concertation citoyenne ne soit pas une instance de validation de projets déjà conçus, ou un guichet de réclamation ? Comment sublimer les ateliers de prospective, au-delà des clichés sur la ville de demain, ou d’une approche conceptuelle désincarnée ?

Un dialogue à ce sujet m’a semblée indiqué.

Vous découvrirez dans les semaines à venir, sur la page « Gommette », des témoignages d’experts habitants, qui vont partager avec vous leurs expériences et leurs aspirations. Je vous invite à rejoindre la discussion.

Et si nous commencions par satisfaire les besoins de la ville d’aujourd’hui ? Sur un malentendu, qui sait, l’innovation pourrait être au rendez-vous et la ville de demain au coin de la rue…